Climat et environnement : COP30, l’adaptation et le financement au cœur des priorités


À un an et demi de la cruciale COP30, le Gabon a entamé ses préparatifs avec des premières réunions stratégiques axées sur l’adaptation au changement climatique. Les rencontres tenues au ministère de l’environnement et du climat ont également porté sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la mobilisation de financements innovants pour la valorisation de capital naturel national.
En millieu de semaine, deux réunions stratégiques ont marqué le lancement des préparatifs nationaux pour la COP 30. Au centre des discussions, l’élaboration d’un plan national d’adaptation pour faire face aux impacts déjà visibles du changement climatique sur le territoire.
Cette démarche souligne la volonté du gouvernement de protéger ses populations et ses écosystèmes face aux défis environnementaux globaux.
Atténuation et financement : les autres piliers de la stratégie gabonaise

La stratégie gabonaise pour la COP30 accorde en outre, une « importance significative » à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.
Le pays, fort de son rôle de puits de carbone grâce à sa vaste forêt, entend définir une trajectoire ambitieuse en matière de réduction des émissions. Parallèlement, un accent particulier est mis sur le financement climatique.
Les autorités explorent des mécanismes innovants pour valoriser le capital naturel, notamment la forêt, afin d’attirer des ressources financières dédiées à préservation et au développement durable.
L’optimisation des fonds existants, notamment ceux transitant par des initiatives comme la CAFI, est également une priorité.
Un dialogue international engagé

La rencontre entre le Ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, et le Haut-Commissaire britannique, Simon Day, illustre l’engagement du Gabon à collaborer avec la communauté internationale dans la préparation de la COP30.
Ces échanges permettent de partager les priorités nationales et d’explorer des pistes de coopération pour atteindre les objectifs climatiques globaux.
La voix du Gabon, pays clé pour la conservation des forêts du bassin du Congo, sera sans aucun doute importante lors des prochaines négociations.